Comme annoncé en 2018, la taxe d’habitation sur les résidences principales a été supprimée progressivement pour disparaître en 2020. Cette année, qui est encore concerné ? Quelles sont les alternatives pour les personnes concernées par l’impôt local sur la résidence secondaire ? Toutes les réponses dans cet article.
Taxe d’habitation sur la résidence principale : une suppression totale
Suite aux promesses de campagne du président Emmanuel Macron, la taxe d’habitation sur la résidence principale n’existe plus depuis cette année. La mesure concerne environ 80% des ménages français, avec une exonération graduelle ayant débuté en 2018 et atteignant 100% en 2020. Ainsi, si vous êtes propriétaire ou locataire de votre résidence principale, cet automne, vous n’aurez pas à payer cette taxe.
Les raisons de la suppression
La fin de la taxe d’habitation s’inscrit dans un contexte de simplification fiscale et de gain de pouvoir d’achat pour les contribuables. En effet, elle permet un allègement des charges pesant sur les ménages, en supprimant un impôt jugé injuste car sa valeur était variable en fonction des communes et ne prenait pas en compte les revenus du foyer.
Par ailleurs, cette suppression vise aussi à redonner plus de libertés aux collectivités locales dans la gestion de leurs ressources, en compensant la perte de revenus liée à cette taxe par une réforme de la fiscalité locale.
Taxe d’habitation sur la résidence secondaire : un impôt maintenu
Néanmoins, il convient de préciser que si la taxe d’habitation sur les résidences principales a été supprimée, l’impôt local sur la résidence secondaire est lui maintenu. En effet, possédant un logement supplémentaire peut engendrer plusieurs catégories de taxes en fonction des situations. Ces résidences constituent donc un cas particulier et sont toujours soumises à cette taxe.
Pourquoi conserver cette taxe ?
La volonté du gouvernement de préserver la taxe d’habitation sur les résidences secondaires répond à plusieurs objectifs, notamment :
- Réaliser des recettes fiscales, même si celles-ci seront moindres du fait de la suppression de la taxe pour les résidences principales.
- Lutter contre les “logements vacants”, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas habités régulièrement, afin d’inciter les propriétaires à mettre ces logements sur le marché locatif ou à vendre.
- Encourager une utilisation responsable des biens immobiliers (notamment dans les zones touristiques) en limitant l’accumulation des biens à usage purement spéculatif.
Quelles alternatives pour les personnes concernées par l’impôt local sur la résidence secondaire ?
Si vous êtes concerné par l’impôt local sur la résidence secondaire, plusieurs options s’offrent à vous :
- Louer le bien : en transformant votre résidence secondaire en location saisonnière ou longue durée, vous pourrez compenser les charges liées à la taxe d’habitation (et autres impôts locaux) grâce aux revenus locatifs perçus.
- Vendre le bien : si l’entretien de la résidence secondaire et le paiement des divers impôts représentent un poids trop important, il peut être préférable de vendre le logement pour se concentrer sur une seule et unique résidence principale.
- Réduire la valeur locative cadastrale : si vous estimez que la valeur locative de votre résidence secondaire est trop élevée par rapport au marché, vous pouvez demander une révision auprès de l’administration fiscale. Cette démarche pourrait aboutir à une baisse du montant de la taxe d’habitation.
En conclusion, alors que cet automne marque la fin de la taxe d’habitation sur les résidences principales, les contribuables possédant une résidence secondaire demeurent concernés par cet impôt. Néanmoins, il existe des alternatives qui peuvent permettre de limiter l’impact financier de cette taxe.
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J’ai été stagiaire à la rédaction. Quand j’ai vu leur annonce pour un pigiste, j’ai décidé de revenir. Je suis fan de série et de ciné, je passe mes week-end au ciné et mes nuits devant Netflix