Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse sûre d’elle et demande à ne pas craindre les primaires !

La présidente de la région Île-de-France était l’invitée de « » BFM politique » » ce dimanche 12 septembre. Le sujet par rapport à l’organisation ou non d’une primaire a été largement débattu. Sur la question, la position de la candidate est sans ambigüité. Pour elle, une primaire doit avoir lieu. Mieux, elle se dit très confiante pour la remporter.

La présidente de la région Île-de-France était l’invitée de « » BFM politique » » ce dimanche 12 septembre. Le sujet par rapport à l’organisation ou non d’une primaire a été largement débattu. Sur la question, la position de la candidate est sans ambigüité. Pour elle, une primaire doit avoir lieu. Mieux, elle se dit très confiante pour la remporter.

Valérie Pécresse n’en démord pas. Selon elle, l’organisation d’une primaire à droite est le seul moyen de départager les différents candidats en lice pour représenter les Républicains à la présidentielle 2022. Sur la ligne de départ, elle sera face à quatre autres candidats qui souhaitent participer à la primaire. Il s’agit de Michel Barnier, Éric Ciotti, Philippe Juvin et de Dénis Payre. Dans son intervention, aucune de ces candidatures ne semble l’inquiéter.

« Il ne faut pas avoir peur de la primaire »

Dans son intervention sur BFM TV, Valérie Pécresse ne conçoit pas la primaire comme un processus qui divise tel l’avait affirmé Xavier Bertrand. Pour elle, c’est plutôt l’occasion pour chaque candidat de dévoiler ses ambitions au peuple français. « Si nous faisons une primaire, nous parlerons aux Français (…) ils verront tous nos visages », a-t-elle déclaré.

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« Il ne faut pas avoir peur de la primaire », lance la présidente de l’Île-de-France. Elle estime que ce processus est « l’occasion de se faire entendre ». C’est un mécanisme qui permet de « débattre sur le fond de nos projets pour la France », souligne-t-elle.

Pour ce qui concerne une probable candidature de Xavier Bertrand sans la primaire, Valérie Pécresse affirme que la droite ne pourrait jamais avoir deux candidats en 2022. « Il ne peut pas y avoir deux candidats, il n’y en aura pas », a-t-elle martelé. En revanche, elle n’exclut d’ailleurs pas la possibilité de discuter avec le président des Hauts-de-France. « Je connais Xavier Bertrand, il me connait, nous trouverons un terrain d’entente, mais moi je joue l’unité et je joue surtout l’élargissement de la droite et du centre », a-t-elle nuancé.

Jean Leonetti rassure

Par rapport à l’organisation ou pas d’une primaire à droite, Jean Leonetti sort du silence. Pour rappel, le maire d’Antibes est celui qui est chargé de réfléchir sur la méthode idéale à adopter pour départager les candidats. Lors d’un entretien avec Figaro, il affirme qu’il y aura bel et bien une primaire, que celle-ci soit ouverte aux militants et sympathisants ou limitée juste aux militants. Mieux, il met en garde celui qui ne participera pas à cette primaire. Il sera considéré comme une « candidature dissidente », déclare-t-il.

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Cette intervention de Jean Jeonetti est interprétée comme une réponse à Xavier Bertrand qui refuse de prendre part à une primaire. « La primaire, c’est quelque chose qui favorise la division. Moi, je suis dans une autre logique, celle du rassemblement », avait déclaré le président des Hauts-de-France sur France Bleu. Pour Valérie Pécresse, « cette primaire nous donnera de l’élan, je ne crois pas à la désignation d’un candidat dans des arrières boutiques », insiste-t-elle.

 

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