Situation surréaliste chez OpenAI : les discussions pour le retour de Sam Altman comme PDG sont en cours, seulement 24 heures après son licenciement inattendu. Les tensions montent entre les différentes parties prenantes, et l'avenir de la société est en jeu.
La situation actuelle chez OpenAI
Après un événement inattendu et choquant dans la sphère de l'intelligence artificielle, la direction d'OpenAI discute actuellement du retour éventuel de Sam Altman en tant que PDG. Pour rappel, il avait été licencié il y a seulement 24 heures dans des circonstances mystérieuses. Des sources proches d'Altman affirment qu'il hésite à revenir et qu'il exigerait, en cas de retour, des changements majeurs dans la gouvernance d'OpenAI pour éviter des situations similaires d'instabilité à l'avenir.
Dans ce contexte tendu, plusieurs questions se posent : quelles sont les raisons réelles du licenciement soudain de Sam Altman ? Quels seraient les impacts sur l'écosystème IA si Altman ne revient pas ? Et quelles conséquences cela pourrait-il avoir sur les partenaires et investisseurs d'OpenAI ?
Le licenciement surprise de Sam Altman
Vendredi dernier, OpenAI avait annoncé par surprise le licenciement de son PDG Sam Altman en invoquant une perte de confiance du conseil d'administration envers lui. Les détails sur les événements qui ont mené à cette décision sont encore flous. Greg Brockman, cofondateur d'OpenAI et président de l'entreprise, a démissionné suite à ce licenciement et a publié un récit des faits sur Twitter:
- Sam Altman a reçu un message jeudi soir d'Ilya Sutskever (directeur scientifique d'OpenAI) pour organiser une réunion le lendemain midi.
- Lors de cette réunion, la totalité du conseil d'administration était présente et a notifié Altman de son licenciement.
- Greg Brockman a ensuite été informé par Ilya et s'est vu retirer ses fonctions au sein du conseil d'administration, bien qu'on lui ait demandé de rester président de l'entreprise.
Les négociations pour un retour étonnant
Le week-end dernier, Sam Altman et Greg Brockman ont échangé avec des amis et investisseurs dans l'optique de créer une nouvelle start-up spécialisée dans l'intelligence artificielle. Si le conseil d'administration d'OpenAI est en train de négocier avec eux 24 heures seulement après le licenciement, c'est que la situation au sein de l'entreprise doit être très compliquée.
Selon un rapport de The Verge, une source proche de Sam Altman affirme que le conseil d'administration avait initialement accepté de démissionner pour permettre à Altman de revenir en tant que PDG, mais que ce plan n'a finalement pas fonctionné. De son côté, The Information a publié un e-mail envoyé par Jason Kwon (directeur de la stratégie) aux employés d'OpenAI, exprimant l'optimisme de l'entreprise quant au retour éventuel d'Altman en tant que PDG.
Les pressions pour son retour
Le conseil d'administration d'OpenAI fait face à des pressions sans précédent pour le retour de Sam Altman. Selon le Wall Street Journal, Microsoft – principal investisseur – et Thrive Capital – deuxième actionnaire en importance – sont impliqués dans les efforts visant à restaurer la position d'Altman. Par ailleurs, Forbes rapporte que certaines firmes d'investissement détenant des parts significatives au sein de la société travaillent également avec Microsoft et d'autres employés seniors pour rétablir Altman comme PDG. Ils envisagent notamment des actions telles que :
- organiser des révoltes internes,
- intenter des poursuites judiciaires,
- restreindre l'accès aux ressources cloud de Microsoft utilisées par OpenAI pour ses activités.
Enfin, plusieurs employés d'OpenAI ont menacé de démissionner si Sam Altman ne revient pas comme PDG. Au cours du week-end, ils ont massivement relayé sur les réseaux sociaux un message de soutien à leur ancien dirigeant, accompagné d'un emoji en forme de cœur. Mira Murati, qui a temporairement pris la place d'Altman comme PDG, s'est jointe au mouvement en signe de solidarité.
Un acteur clé dans le retour éventuel de Sam Altman pourrait être Satya Nadella, le PDG de Microsoft, qui, selon Bloomberg, serait « furieux » face au licenciement et aurait exprimé sa préférence pour des partenaires stratégiques ayant une stabilité interne plutôt que ces coups de théâtre imprévus et sans préavis.
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