Une crise administrative, la lutte contre la Covid-19, est en train de faire naitre une crise entre employeurs et employés. L'obligation vaccinale pour les agents de santé qui prend effet à partir de ce mercredi ne reçoit pas l'accord de tous. Les résistants reçoivent du soutien.
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Un rassemblement devant l'A.R.S.
Elles sont plusieurs associations à se réunir ce mardi devant Mâcon rue Henri Dunant. En soutien au personnel soignant, ces associations, de 08H à 18H, ont montré leur mécontentement.
Pour ces associations, il n'est pas normal que les agents de santé qui les soignent soient sous une menace à partir de mercredi. Elles veulent même créer un grand mouvement en soutien à ces derniers à partir de demain. Leurs soutiens vont également en faveur des autres catégories de travailleurs, concernées par l'obligation vaccinale.
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L'obligation vaccinale en question !
Dans la lutte contre la pandémie du COVID-19, le gouvernement a décidé de l'obligation du vaccin pour certains. Ainsi tous les agents susceptibles d'entrer plus facilement en contact avec d'autres personnes plus ou moins vulnérables doivent se vacciner.
La mesure envisage une protection de ces derniers, mais aussi celle des autres usagers de leurs services. Ceci doit se faire au plus tard le mercredi 15 septembre. Passé ce délai, les agents non vaccinés feront objet de suspension de leur travail.
Objectif de la manifestation
Pour les manifestants, il n'est pas admissible qu'on oblige une personne à se faire vacciner. Il existe alors un droit de dire non à un vaccin. C'est la promotion de ce droit qui justifie leur mouvement ce jour. Ils viennent donc en soutien aux médecins, auxiliaires, éducateurs, conducteurs… qui ne veulent pas se faire vacciner.
La nuance
Il faut faire une différence entre le droit de refuser le vaccin et le refus du vaccin. Pour les manifestants, la question n'est pas : pour ou contre le vaccin dans la lutte contre la pandémie du COVID-19. La plupart pour ne pas dire presque tous les manifestants sont d'ailleurs vaccinés.
Mais la question se pose de savoir si un citoyen a le droit dire qu'il ne veut pas se faire vacciner. Pour eux, la réponse est sans équivoque. Ils parlent d'ailleurs de « faire valoir le droit à la non vaccination obligatoire ». Chaque citoyen a le droit d'accepter ou de refuser une vaccination. Le contraindre à se faire vacciner sous peine de sanction est un abus de droit.
Les étapes de l'obligation vaccinale
Dans un premier temps, il était question de présenter un test négatif au COVID-19 : certificat de non-contamination. À partir du 15 septembre jusqu'au 15 octobre, les agents n'auront l'autorisation de travailler que sur présentation d'une preuve d'au moins une dose de vaccin.
Ensuite après le 15 octobre, aucun agent exerçant de façon libérale ne sera autorisé à continuer. C'est une autre forme de crise qui s'annonce probablement. Manquera-t-on les jours suivants de soignants ? Qui s'occupera des malades et les personnes vulnérables ? Les agents vaccinés seuls peuvent-ils prendre en charge tous les malades ?
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je suis un rédacteur web spécialisé dans l'actualité people. Je suis passionné par le monde de la célébrité et j'adore suivre les dernières tendances, les scoops et les potins qui font le buzz