Les friandises sont souvent synonymes de plaisir, mais lorsqu’il s’agit de “gummies”, ce bonheur pourrait bien être teinté d’inquiétude. Ces compléments alimentaires ont envahi le marché français avec des promesses alléchantes. Mais que cachent vraiment ces gourmandises santé ?
Une vague de compléments alimentaires gourmands
La France a récemment été inondée par la mode des “gummies”, venant des États-Unis. Ces compléments alimentaires qui ressemblent à des bonbons se sont popularisés en un clin d’œil. Sur Internet, dans les pharmacies et parapharmacies, ils nous promettent un remède “naturel” pour de multiples tracas : de l’anxiété, aux problèmes de peau en passant par la chute des cheveux.
« Ces gommes à mâcher semblent totalement inoffensives », affirment de nombreux consommateurs. Riches en vitamines, minéraux, arômes naturels et extraits végétaux, ils semblent être la solution idéale pour pallier nos petits déficits.
Un côté obscur derrière leurs atours séduisants
Cependant, tout n’est pas si rose. En scrutant leurs compositions, “les choses paraissent moins roses”. Une préoccupation majeure ? Le sucre. Ces petites gommes contiennent presque 1 gramme de sucre par unité, venant s’ajouter à notre consommation quotidienne.
Pour rappel, l’Anses recommande de ne pas dépasser 100 g de sucres totaux par jour. Or, une grande partie de la population française dépasse cet apport maximal.
Face à cette tendance, des professionnels comme Raphaël Gruman tirent la sonnette d’alarme. Selon lui, le problème principal est leur composition, “parfois aussi sucrée que des bonbons”.
Des risques cachés et un appel à la prudence
Les “gummies” peuvent être addictifs, tout comme le sucre. Cette addiction peut entraîner des troubles alimentaires, des dépressions, et des complications métaboliques sérieuses. De plus, une surconsommation de sucre peut provoquer des maladies comme le diabète de type 2 et certains cancers.
Un autre danger ? Les interactions médicamenteuses. Il ne faut jamais sous-estimer les conséquences de la prise de compléments alimentaires sans les conseils d’un professionnel de santé.
« Je recommande fortement de s’adresser à des professionnels de la santé comme les micronutritionnistes », insiste Raphaël Gruman.
Mieux vaut revenir aux basiques
Face à ces révélations, notre expert suggère de se tourner vers des complémentations classiques, sans sucre ni édulcorant, qui sont plus riches en principes actifs. Une pilule ou une solution buvable pourrait être une alternative bien plus sûre.
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