Le secret derrière un tiers des divorces en France et vraiment bien français sans aucun doute !

Il y a cette étincelle, cette passion qui caractérise les débuts d'une relation. Puis, les années passent, les défis surgissent, et parfois, des histoires parallèles se créent. L'infidélité demeure le motif le plus souvent invoqué pour mettre fin au sacrement du mariage en France, malgré les évolutions législatives.

La dure réalité des chiffres : l'amour en péril ?

La statistique peut surprendre, mais elle est bien réelle : en France, près d'un mariage sur deux se termine par un . Une triste place dans le classement puisque selon l'INSEE, notre pays occupe la 10e position des pays de l'Union européenne où l'on divorce le plus. Avec un taux de divortialité à 1,9, cela signifie qu'il y a 1,9 divorce annuel pour 1 000 habitants. De plus, selon l'INED, plus de 44 % de ces unions se dissolvent. L'autre réalité, plus frappante encore, est que dans 75 % des cas, la demande émane des femmes.

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L'adultère : un acte pas si rédhibitoire pour la justice

L', principal protagoniste de ces séparations, est en effet la raison première qui ébranle les couples. Alors qu'elle a longtemps été considérée comme une faute impardonnable, elle a vu son statut juridique évoluer. Si “mettre un coup de canif dans le contrat” était autrefois synonyme de divorce pour faute, aujourd'hui, cette faute n'a plus ce caractère péremptoire. En effet, “n'est plus une cause systématique de [prononcé du] divorce” depuis la loi du 11 juillet 1975. Ainsi, le juge peut évaluer la situation selon les circonstances. Si l'infidélité s'est manifestée durant une séparation de fait, elle peut être mise de côté. De plus, si les conjoints se sont réconciliés après les faits d', ceux-ci ne peuvent plus être la cause d'un divorce.

Les modalités du divorce : une panoplie de choix

Si l'infidélité reste une cause majeure de , il est essentiel de rappeler que la France offre quatre façons de divorcer.

  1. Le divorce par consentement mutuel : Ici, une simple convention rédigée par les conjoints et leurs avocats suffit. Cette procédure atteste d'un accord commun pour mettre fin au mariage et ses conséquences.
  2. Le divorce pour acceptation du principe de rupture : Les partenaires s'accordent sur le divorce mais divergent sur ses conséquences.
  3. Le divorce pour faute : Lorsqu'un des conjoints manque à ses obligations, ce divorce peut être prononcé soit aux torts exclusifs de l'un, soit aux torts partagés.
  4. Le divorce pour altération définitive du lien conjugal : Une année de séparation est requise pour que ce divorce soit demandé. Toutefois, si les deux conjoints en font la demande, cette condition n'est plus nécessaire. Il est crucial de noter que “La rupture de [la] vie commune doit être volontaire. L'emprisonnement ou l'hospitalisation ne sont pas des motifs de cessation de cohabitation“, comme le précise le site de l'administration française.
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Sophie Martinez

Je m'appelle Sophie et je suis rédactrice sur contrepoint.info, un site web dédié à l'actualité, à la culture et au lifestyle. J'ai toujours été passionnée par l'écriture et j'ai décidé de le faire mon métier en devenant rédactrice web. Je travaille sur contrepoint.info et je m'occupe principalement de la rubrique lifestyle. J'aime partager mes découvertes et mes coups de coeur avec les lecteurs, que ce soit en matière de mode, de beauté, de déco ou de gastronomie.