Covid-19 : la rentrée scolaire est-elle un facteur pouvant multiplier le nombre de contaminations ?

Depuis bientôt deux ans, après le démarrage de la pandémie de la Covid-19, le monde entier est plongé dans les tourments de la crise sanitaire. Une crise sanitaire qui fonctionne apparemment suivant des périodes de pic appelées "vagues de contaminations".

Depuis bientôt deux ans, après le démarrage de la pandémie de la Covid-19, le monde entier est plongé dans les tourments de la crise sanitaire. Une crise sanitaire qui fonctionne apparemment suivant des périodes de pic appelées « vagues de contaminations ».

Si depuis quelques mois, les signaux de la France retrouvent petit à petit le vert, certains redoutent un nouvel enlisement de la situation sanitaire. Des craintes justifiées par une rentrée scolaire qui vient à peine de démarrer et dont l’incidence positive ou négative sur la crise du coronavirus reste à confirmer.

L’impossibilité de vacciner les plus petits inquiète !

Il est vrai que depuis bientôt trois mois, la France rattrape peu à peu son écart en termes de couverture vaccinale en affichant aujourd’hui un pourcentage d’un peu plus de 60% de population totalement vaccinée. Cependant, cette catégorie d’immunisée ne concerne pas les millions d’enfants qui ont repris le chemin des classes depuis hier.

En effet, la vaccination n’est pour le moment destinée qu’aux personnes âgées d’au moins 12 ans. Elle n’est autorisée pour les enfants en dessous de cette classe d’âge que dans des cas sanitaires exceptionnels. Un état de choses qui résulte des études d’impact des différents vaccins sur les moins âgés qui ne sont pas encore pour le moment concluantes.

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En plus, il faut reconnaître le fait que si les enfants peuvent être des porteurs sains, ils peuvent néanmoins contaminer les adultes. Une inquiétude qui hante le personnel éducatif et les autres employés dans les écoles. Le port du masque n’est pas obligatoire pour les petits et le pass sanitaire ne sera pas exigé dans ces lieux d’acquisition du savoir.

Un possible nouveau facteur de propagation du variant delta

Avec la reprise des classes, les activités humaines en milieu urbain connaîtront sans aucun doute une augmentation après la période estivale marquée par un désengorgement des grandes villes. Entre les achats plus fréquents aux supermarchés et la prise des enfants à la fin des cours, les parents d’élèves devront donc désormais faire avec le risque d’être contaminés.

Un risque d’autant plus évident avec la dangerosité du variant delta qui après quelques semaines de baisse de contaminations pourrait recommencer à sévir.

En effet, ce variant peut nuire aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Il est à l’origine de plus de 50% des contaminations à la Covid-19 depuis juillet dernier et pourrait à nouveau se déverser dans la population en commençant par les 2 millions d’adolescents et 9 millions d’enfants pas encore vaccinés et pourtant de retour dans les écoles.

Des mesures de protection et de prudence sont à envisager

Afin d’éviter une nouvelle catastrophe sanitaire qui prendrait son départ depuis le secteur de l’enseignement, certaines décisions délicates et complexes sont à envisager.

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D’une part, l’État devra peut-être intensifier la campagne de vaccination auprès des jeunes. Une catégorie allant de 12 à 17 ans qui pour le moment n’a pas encore atteint la barre des 60% de personnes vaccinées.

D’autre part, il faudra aussi envisager d’étendre l’obligation de se faire vacciner au personnel du milieu éducatif. Une décision qui en plus de ne pas réussir à tout résoudre pourrait également entraîner de nombreux remous.