Quelques jours seulement après la rentrée scolaire, plus de 545 classes ont dû fermer leurs portes après que des cas de contamination ait été signalé. C'est le triste bilan qui ébranle déjà l'année scolaire « normale » annoncée par le ministre de l'Éducation Nationale. Ces classes fermées se trouvent « un peu au-dessus de 0.1 % », selon Jean-Michel Blanquer.
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Une gestion de crise semblable à celle de l'année dernière
C'est d'ailleurs la preuve évidente que les quelque 12 millions d'élèves qui ont repris le chemin de l'école sont sous la menace de la pandémie du coronavirus devenue très dangereuse depuis l'apparition du variant Delta. C'est d'ailleurs la preuve évidente que les quelque 12 millions d'élèves qui ont repris le chemin de l'école sont sous la menace de la pandémie du coronavirus devenue très dangereuse depuis l'apparition du variant Delta.
Cet état de choses suscite bien d'interrogations chez les parents de même que chez les enseignants. En réponse à une interrogation sur cette rentrée scolaire lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Éducation Nation, Jean-Michel Blanquer a ressorti ses similitudes avec l'année écoulée. « C'est une donnée importante, qui montre que pour l'instant, on est dans une gestion de la situation qui ressemble à celle de l'année dernière », a-t-il commenté.
En effet, le dernier bulletin hebdomadaire du ministère de l'Éducation Nationale en date de 2 juillet faisait mention de 380 classes fermées au cours de l'année précédente. Ce chiffre représente alors 0.07 % des classes fermées y compris les écoles maternelles et élémentaires, les collèges et les lycées.
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Une année scolaire inscrite sous un protocole sanitaire strict
La rentrée scolaire actuelle est soumise au régime 2 du protocole sanitaire mis en œuvre par le ministère en charge de l'éducation. Ce dispositif sanitaire permet d'accueillir tous les écoliers en présentiel, mais en cas de détection d'un cas positif au covid-19 dans une classe, cette dernière doit être systématiquement fermée. Dans les lycées et collèges, en revanche, dans de pareilles situations, les élèves vaccinés peuvent poursuivre les cours, tandis que les autres (cas contacts non vaccinés) doivent s'isoler pendant une semaine.
Le ministre Blanquer revient quelque peu sur la bonne application de cette mesure en soulignant que « sur l'ensemble du territoire, on peut considérer qu'aujourd'hui elle s'est bien passée, au sens où les élèves étaient au rendez-vous, les professeurs étaient là et/ou nous n'avons pas de remontée de problèmes trop importants ».
Par ailleurs, les conséquences engendrées par le coronavirus impactent beaucoup plus les enfants ainsi que les adolescents.
Sur ce coup, d'ailleurs, un groupe constitué d'une trentaine d'enseignants et d'épidémiologistes interpellait le gouvernement sur la mise en place d'actions concrètes et fiables. À deux semaines des rentrées, ils rappelaient dans une tribune publiée dans le journal le monde que « Selon la littérature scientifique et les données gouvernementales britanniques, entre 2 % et 8 % des enfants infectés présentent des symptômes persistants ».
Entre autres solutions, ils suggèrent l'extension du protocole à prendre en compte les mesures pour l'amélioration de la qualité de l'air, dont l'équipement des établissements de détecteurs de CO2.
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je suis un rédacteur web spécialisé dans l'actualité people. Je suis passionné par le monde de la célébrité et j'adore suivre les dernières tendances, les scoops et les potins qui font le buzz