Anxiété et nervosité : 5 habitudes nocives à bannir, selon les spécialistes

La nervosité et l’anxiété sont des sentiments courants, mais la plupart d’entre nous souhaiterions ne pas les éprouver, ou du moins, qu’ils n’apparaissent pas quotidiennement. Les psychologues identifient cinq habitudes qui augmentent notre anxiété et notre nervosité.

1. La procrastination

La procrastination est une situation dont on ne sait pas si elle commence avec le stress ou si elle le provoque. Quoi qu’il en soit, procrastiner signifie repousser les tâches à plus tard en raison du stress et de la pression, ce qui augmente encore davantage le stress.

Pour stopper ce comportement nuisible, voici quelques conseils :

  • Faites une liste des obligations que vous continuez à repousser. Accomplissez-en une immédiatement et planifiez la suivante dans un court laps de temps ou peu après votre réveil le matin. Répétez cette habitude jusqu’à terminer la liste.
  • Mettez en place un réveil. Certaines personnes travaillent mieux sous pression. Vous pouvez contrôler la sensation d’urgence en configurant un minuteur et en vous accordant un temps limité pour accomplir une tâche.
  • Surmontez le besoin de perfection. Le stress de bien faire les choses peut parfois entraver considérablement la progression. Lorsque vous acceptez l’idée que l’échec fait partie du voyage, plutôt que sa fin, vous pourriez constater que la procrastination disparaît.
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2. L’évitement des situations

L’évitement est similaire à la procrastination. Les experts en psychologie affirment que l’un des principaux comportements qui augmentent l’anxiété est de ne pas essayer quelque chose ou de l’éviter (jusqu’à ce qu’il empire). Un facteur très important dans ce cas est la recherche de la perfection mentionnée précédemment.

«C’est en réalité le contraire de ce que la plupart des gens pensent. L’anxiété empire lorsque vous évitez la situation, le lieu ou les personnes qui vous causent de l’anxiété», explique Jennifer Anders, psychologue. «L’évitement alimente le cycle du stress et augmente la réponse hormonale qui l’aggrave».

3. Le désordre

Les recherches scientifiques continuent de relier les espaces encombrés, avec beaucoup d’objets, à l’anxiété, à la nervosité et à la dépression.

«Le désordre crée des stimuli inutiles pour le cerveau et augmente les sentiments de culpabilité, d’irritation ou de honte lorsque vous cherchez vos clés dans le chaos du tiroir près de la porte», affirme la psychologue.

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Pour réduire le désordre et le désordre chez vous, remplacez votre mentalité de «consommateur» par celle d’«expérimentateur». Changez votre approche en dépensant de l’argent et en acquérant des articles pour vivre des expériences et vous connecter avec les personnes. Passez du temps dans la nature et discutez avec vos proches. Ces expériences ne coûtent rien, réduisent le stress et enrichissent votre vie d’une manière que le désordre ne le fera jamais.

4. Les habitudes alimentaires

On dit que notre intestin est notre deuxième cerveau, et si vous pensez à combien de fois vous avez mal au ventre lorsque vous êtes stressé, alors vous ne faites pas fausse route. Notre alimentation joue un rôle très important dans l’équilibre des bonnes et mauvaises bactéries de l’intestin, ce qui influence à son tour les émotions telles que la dépression et l’anxiété.

Investissez dans des aliments et des repas plus sains que vous préparez vous-même à la maison. N’oubliez pas de boire beaucoup d’eau et d’hydrater correctement votre corps, car une bonne hydratation contribue également à notre santé mentale.

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5. Les pensées négatives

C’est peut-être l’habitude la plus difficile à combattre. Nous avons tous une voix intérieure qui sert de commentaire constant sur nos expériences de moment en moment. Lorsque ces messages sont pessimistes et négatifs, ils contribuent effectivement à l’anxiété.

Pour les contrer, commencez par reconnaître toutes les pensées qui traversent votre esprit. Sont-elles négatives ou positives, utiles ou nuisibles? Essayez de remplacer ces pensées intentionnellement par des affirmations positives.

En même temps, observez le vocabulaire que vous utilisez, car les pensées qui se transforment en mots jouent un rôle destructeur dans notre psychologie.

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Thomas De Luc

Je suis étudiant et je fais partie de la rédaction de contrepoint.info. J’ai la chance d’aimer écrire, cependant, j’aime aussi discuter de tous les sujets et particulièrement tout ce qui touche à la Science.